Gérer les migrations face aux défis identitaires et sécuritaires

26.10.2017

Projet renouvelé en 2017

Les politiques migratoires et d’asile connaissent un tournant restrictif qui se caractérise par une orientation plus instrumentale et sécuritaire. La dimension instrumentale s’opère par un accroissement d’une sélection de candidats selon leurs origines (compatibles ou non) et leur compétence (recherchée ou non).

Cette perspective contamine aussi la politique d’asile du Canada, de la Suisse et de la Belgique, trois pays possédant une orientation pluraliste et trois modèles et histoires migratoires divers (Canada: système de points, Belgique: double modèle migration intra-européenne et migration extra-européenne ; Suisse : modèle de guest worker).

La dimension sécuritaire s’est accrue en vue de prévenir la migration irrégulière et le terrorisme. Elle est marquée par un accroissement des dispositifs de sécurité aux frontières physiques, mais aussi aux frontières délocalisées.

Toutefois, ces discours et ces nouvelles politiques migratoires et d’asile sont traversés de contradictions et ambivalences profondes que ce projet entend questionner (confrontation entre populisme et solidarité, entre recherche de l’homogénéité et éloge de la diversité, entre la légitimité de la mobilité des « riches » et l’illégitimité de celle des « pauvres », entre liberté et contrôle).

Participants :

  • Andrea Rea, ULB – Faculté de Philosophie et des sciences sociales / Centre transdisciplinaire Migration, Asile et Multiculturalisme
  • France Houle, UdM – Faculté de droit / Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail
  • Sandro Cattacin, UniGe – Faculté des sciences de la société /Institut de recherches sociologiques

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