Le G3 a effectué sa première mission à l’étranger du 12 au 15 mai dernier au Brésil. La Prof. Margareta Baddeley, vice-rectrice de l’Université de Genève, le Prof. Guy Breton, recteur de l’Université de Montréal et le Prof. Serge Jaumain, vice-recteur à l’international de l’Université libre de Bruxelles ont signé plusieurs accords de coopération avec l’Universidade Estadual Paulista (UNESP), l’Universidade de São Paulo (USP) et l’Universidade de Brasilía (UnB).
Le choix du Brésil pour cette première mission n’est pas le fruit du hasard. Le pays revêt une importance toute particulière pour les universités du G3, car ce pays très tourné vers la francophonie, compte quelques-unes des meilleures universités d’Amérique latine et des chercheurs de tout premier ordre. Par le nombre de ses publications scientifiques, le Brésil se classe parmi les 15 premiers pays au monde, et occupe même la première place en Amérique latine. Les membres du G3 souhaitent notamment développer et consolider les liens existants avec les universités brésiliennes ne mettant en place des programmes conjoints au niveau de la maitrise et du doctorat. Ces accords de coopération permettront aussi de renforcer les capacités de chacun des membres grâce à une mise en commun des expertises et des réseaux de chacun d’entre eux.
Le moment clé de la mission fut la signature d’une entente entre le G3 et la Fondation pour le soutien à la recherche de l’État de São Paulo (FAPESP) permettant aux chercheurs des Universités G3 et des universités brésiliennes de l’État de São Paulo d’obtenir des fonds de recherche pour des projets communs. Un appel à projets communs G3-FAPESP sera lancé dans les prochains mois.
Enfin, lors de cette mission, la Prof. Baddeley, le Prof. Breton et le Prof. Jaumain ont également rencontré les responsables brésiliens de l’enseignement et de la recherche (ministère de la Science, de la Technologie et de l’Innovation et ministère de l’Éducation) et des grandes agences de financement brésiliennes de la recherche et de la mobilité académique (CNPq, CAPES, FAPESP). La CAPES et le G3 ont commencé des discussions au sujet d’un possible accord de cofinancement de mobilité pour les jeunes chercheurs. Les discussions entre le CNPq et le G3 ont quant à elles porté sur l’intégration des équipes de recherche du G3 aux projets des chercheurs du CNPq.