8.06.2018
Le projet porte sur l’analyse de toutes les formes de circulations des personnes (mobilités transfrontalières, migration, tourisme, pensionnés, circulations des femmes/hommes d’affaire, des artistes, des scientifiques, etc.) du Nord vers le Sud, du Sud vers le Nord et entre pays du Sud, le Sud étant entendu ici comme les pays de l’Afrique. Le projet entend proposer, dans la prolongation de l’expérience réalisée en Janvier 2018 dans le cadre du projet G3 « Gérer les migrations face aux défis identitaires et sécuritaires », une École d’hiver réunissant des enseignants/chercheurs et des doctorants et post-doctorants des universités membres du G3 ainsi que d’universités africaines. L’École d’hiver sera organisée systématiquement dans les pays africains pour contrecarrer les freins à la mobilité des chercheurs africains (visa Schengen ou visa canadien) lorsqu’ils veulent participer aux conférences organisées dans les pays du Nord. Le projet d’École d’hiver se compose de deux parties : l’une classique consiste en une présentation des doctorants du Nord et du Sud de leur recherche doctorale, l’autre innovante, consiste à faire travailler des couples de doctorants (Nord et Sud) supervisés par des chercheurs séniors sur des objets en vue de construire des dispositifs de recherche basés sur l’hybridation des pratiques de recherche. Les objets principaux de recherche portent sur les circulations des personnes et sur la transformation des villes du Nord et du Sud par les flux migratoires. La méthodologie poursuivie est celle du décentrement de la pensée.
Participants:
- UdeM, Faculté de droit
- Prof. France Houle
- ULB, Faculté de philosophie et sciences sociales
- Prof. Andrea Rea
- UNIGE, Faculté des sciences de la société
- Prof. Sandro Cattacin